Paris
Des sanglots dans l’âme j’ai quitté Paris
Où j’ai passé en solitaire des jours heureux
Mais dans le secret de mon cœur, je souris
Un rêve s’est réalisé, c’est merveilleux
Différemment, le temps a passé
Les minutes s’égrainaient, toutes à mon écoute
Je sais maintenant la direction que prend ma route
Et le sens profond du mot… Liberté
Liberté dans la pensée et dans le corps
Celle-là même qui n’a pas de frontière
Quand on la découvre, on veut la posséder encore
Quitte à se battre, sur terre ou sur mer
J’ai visité «Rue de Varenne»
Où Aragon a vécu ses derniers instants
Et j’ai eu, pour celui que mon cœur aime
Une pensée émue et beaucoup d’émotions
Tout au long des jours, j’ai marché
Sans écouter la fatigue qui m’envahissait
J’ai visité et admiré les curiosités
Avec toujours le même intérêt
Personne ne nous attend, personne ne nous connaît
On fait partie du monde sans être remarqué
Quel plaisir de librement évoluer
À l’ombre du quidam et de ses secrets
Car le regard d’autrui nous emprisonne
Tout autant parfois qu’il nous libère
Au fond de moi, cette musique que mon cœur entonne
Et ce puits de bonheur dans lequel je me perds
C’est désormais le tremplin d’une nouvelle vie
Une confiance en soi renouvelée
Et je sais que même au plus profond de la nuit
Le bonheur existe…
À nous de le trouver
Florence Saillen, 12-16.02.06
(Séjour à Paris du 06 au 09.02.2006)