L’arbre Maître
Depuis sève du Printemps dernier
Où de superbe en panache épanoui
L’arbre feuillu ou fruitier
S’est en ses branches grandi
L’hivers s’écoulant lui rend grâce
De son squelette si vulnérable
Pour qu’aux beaux jours se fasse
Belle coupe du jeune au vénérable
Ce que vent pluie et autres éléments
N’ont pas dégarni pour œuvrer
L’être sensible le paysan ou l’artisan
Vont à Dame nature assistance prêter
C’est ainsi qu’au Printemps revenu
Nous croisons en nos regards curieux
Nombre de familles d’arbres tondus
Vêtus de leurs seuls bourgeons lumineux
D’où les gouttelettes de rosée du matin
Scintillent aux reflets du soleil levant
Religieux de signe du Maître Saint
Pour se parer en couleurs de diamant.
ELPP. [2005]