SURPRODUCTION - MACHINISME - ECONOMIE ET GUERRES
L' Homme n 'a jamais su ou voulu résoudre les grandes crises-mutations dues aux développements foudroyants des techniques.
Il faut bien comprendre que chaque individu est tributaire de son salaire qu'il acquiert lorsqu'il participe à la production. Le perfectionnement des techniques de production l'élimine de l'usine. Ainsi est-il obligé de se recycler. Dans quel domaine pourra-t-il se caser puisque tous les secteurs, comme l'agriculture rejettent les ouvriers par abondance de machines. La situation dans les services est identique.
D'après un rapport d'enquête effectué en Allemagne Fédérale il est nécessaire de savoir qu'un investissement de 100 milliards de DM permettait entre 1955 et 1960 la création de 2 millions d'emplois.
Entre 1960 et 1965 ce même investissement ne créait plus que 400.000 emplois; le même investissement entre 1965 et 1970 supprimait 100.000 emplois; entre 1970 et 1975 il se traduisait par la suppression de 500.000 emplois!
Le jour où ce sont les robots qui travaillent, nous nous retrouvons privé de revenus et nous ne pouvons pas acheter ce que produisent ces esclaves mécaniques. C'est proprement absurde.
Nous ignorons souvent que les E-U, après la guerre ont failli - compte tenu de leurs nouvelles capacités de production et de la démobilisation - connaître une crise aussi forte qu'en 1930. "Heureusement" il y eut la Corée !
Un exemple simple : alors que quelques milliers d'avions suffisent pour les besoins civils, l'Amérique avait produit, pendant la guerre, en moins de 5 ans, 297.000 avions.
Ce qui se dégage d'essentiel de ces faits et constats c'est que personne dans les milieux gouvernementaux ne semble s'en soucier ou tout au moins ne veuille s'imprégner du fait majeur qu'il faut à tout prix garder une adéquation permanente entre la production et le pouvoir d'achat.
Il faut logiquement distribuer la production pour lui permettre de s'écouler. Il appartient à l'Etat et non aux banques d'augmenter le nombre de billets en circulation, sans intérêts, bien sûr. Sans ces mesures qui ne profitent qu' à de rares privilégiés, nous aboutirons inévitablement, à cause du chômage, aux méventes, faillites, drames multiples et surtout guerres.
Dans le système actuel, on parle d'Economie de marché, du fait du non équilibre entre production et monnaie, seule la guerre est un moyen de pallier au manque de numéraire. L'Etat envoie les chômeurs au front, les projectiles de toute nature n'ont pas à craindre la mévente, les planqués de la guerre assurant la production.
La conclusion est sans appel, c'est bien le manque de billets et de pièces qui génèrent de telles situations. Il faut donc adapter une nouvelle Economie ayant un visage logique et humain.
Etre obligé de détruire ce que la société à produit pour soutenir les cours des produits transformés alors que les nécessiteux et les affamés se comptent par centaines de millions !
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